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Le SCFP appelle le gouvernement fédéral à respecter les droits constitutionnels des débardeurs de Montréal

OTTAWA, Ontario--(BUSINESS WIRE)--Le SCFP demande au gouvernement fédéral de ne pas céder aux pressions des PDG et de leurs acolytes conservateurs, et de ne pas intervenir dans les négociations au Port de Montréal où plus de 1200 débardeurs représentés par le SCFP ont voté à près de 98 % en faveur de la grève s’il est impossible d’en arriver à une entente équitable avec l’employeur.

Lors de la dernière ronde de négociations en 2021, le gouvernement Trudeau a imposé un arbitrage exécutoire et un retour au travail. Par conséquent, aucune des principales questions en litige n’a été réglée et toutes ces questions resurgissent aujourd’hui.

« Voilà un autre exemple typique qui illustre comment l’intervention du gouvernement dans les négociations collectives nuit à la paix sociale, plutôt que de la favoriser », a affirmé le président national du SCFP Mark Hancock. « Notre message au gouvernement Trudeau est simple : “Restez à l’écart. Laissez les parties négocier une entente équitable. Et ne pensez même pas à bafouer le droit de nos membres, garanti par la Charte, à la négociation collective libre et équitable. ” »

Les travailleuses et travailleurs du Port de Montréal se battent pour obtenir des augmentations salariales qui suivent la hausse du coût de la vie et un meilleur équilibre travail-vie personnelle.

« La Cour suprême du Canada l’a clairement exprimé : le droit à la grève est protégé par la Charte », a déclaré Candace Rennick, la secrétaire-trésorière nationale du SCFP. « Le premier ministre et le ministre du Travail doivent décider s’ils se rangent du côté des travailleuses et travailleurs et de la Charte, ou du côté des PDG et des entreprises fortunées qui tentent de réduire les droits et les salaires de leur personnel? »

Il est aussi important de mentionner qu’un autre arrêt de travail est en cours au Port de Québec depuis deux ans pour les mêmes raisons! Toutefois, le gouvernement fédéral n’est pas intervenu parce que l’arrêt de travail a été imposé par l’employeur, qui a décrété un lock-out et remplacé ses employé(e)s — aussi membres du SCFP — par des briseurs de grève. Le recours aux briseurs de grève sera bientôt illégal lors de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi fédérale anti-briseurs de grève (projet de loi C-58).

Contacts

SCFP Communications
Pierre Ducasse
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