Pas de table rase pour la deuxième investigation COVID de l'OMS, déclare l'AHF
Pas de table rase pour la deuxième investigation COVID de l'OMS, déclare l'AHF
LOS ANGELES--(BUSINESS WIRE)--L'Organisation mondiale de la santé a nommé un nouveau groupe consultatif pour continuer à enquêter sur les origines du COVID-19. Parmi les 26 scientifiques sélectionnés figurent six membres de la première équipe OMS-Chine qui s'est rendue à Wuhan début 2021, dont Marion Koopmans, une virologue qui avait fait l'éloge de la Chine pour sa coopération avec l'enquête lors d'une conférence de presse à Wuhan. La AIDS Healthcare Foundation s'oppose fermement à la participation répétée de Koopmans et d'autres membres de la première investigation à cette nouvelle enquête.
La première investigation s'est enlisée dans une controverse en raison de conflits d'intérêts entre certains membres de l'équipe et d'une pression intense de la part des responsables chinois pour influer sur le résultat des conclusions de l'équipe. Finalement et malgré le peu de preuves, l'équipe a conclu dans une déclaration publique qu'il était extrêmement improbable que le SARS-CoV-2 se soit échappé du laboratoire de Wuhan – une position qui a depuis été répudiée à plusieurs reprises, y compris par le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a déclaré que cette hypothèse méritait une étude plus approfondie.
« Après tant de controverses soulevées par la première investigation, laquelle a essentiellement rendu caduque tout l'exercice car des conflits d'intérêts ont, dès le départ, ébranlé la crédibilité du processus, la justification de l'OMS pour reconduire certains des mêmes membres pour une deuxième tentative est incompréhensible », a déclaré le président de l'AHF, Michael Weinstein. «∘À ce stade, pour être prise au sérieux, l'enquête doit dissiper tout soupçon de parti pris envers un résultat ou une hypothèse en particulier, ce qui signifie la nomination d'une toute nouvelle équipe d'enquêteurs indépendants.∘»
Immédiatement après la conclusion de la mission à Wuhan, Koopmans et le chef de mission Peter Ben Embarek ont précisé qu’il était « extrêmement improbable » que le SARS-CoV-2 provienne d'un laboratoire chinois et ont déclaré que l'équipe n'étudierait pas plus avant cette hypothèse. Cependant, dans un article d'août 2021 publié dans Nature, Koopmans écrit ce qui suit : «∘Nous avons trouvé l'hypothèse de l'origine du laboratoire trop importante pour être ignorée, donc [nous sic.] l'avons mentionnée dans les discussions avec nos homologues chinois. Et nous l'avons incluse comme l'une des hypothèses d'origine du SARS-CoV-2 dans notre rapport. » Les récents propos de Koopmans contredisent manifestement les déclarations faites lors de la conférence de presse étroitement contrôlée à Wuhan. Ben Embarek a depuis également indiqué que sa position réfutant toute fuite de laboratoire, auparavant catégorique, restait ouverte à un examen plus approfondi.
L'OMS aurait reçu jusqu'à 700 candidatures pour participer au nouveau groupe consultatif. En renommant les mêmes personnes, l’OMS choisit de semer le doute sur le processus avant même qu’il ne débute. Les raisons pour lesquelles l'organisation a une fois de plus choisi d’agir de la sorte ne sont pas claires. Ce plan d'action soulèvera malencontreusement les mêmes questions sur l'impartialité du processus de sélection et le résultat final de l'enquête. C’est là une erreur que le monde ne peut pas se permettre de refaire dans ce nouvel effort visant à découvrir enfin les origines du COVID-19.
L’AIDS Healthcare Foundation (AHF), la plus grande organisation mondiale de lutte contre le sida, fournit actuellement des soins et/ou des services médicaux à plus de 1,6 million de personnes dans 45 pays à travers le monde, notamment aux États-Unis, en Afrique, en Amérique latine, dans les Caraïbes, dans la région Asie-Pacifique et en Europe. Pour en savoir plus sur l’AHF, visitez notre site Web : www.aidshealth.org, retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/aidshealth, et suivez-nous sur Twitter : @aidshealthcare et sur Instagram : @aidshealthcare
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