Les profiteurs de la pandémie doivent payer des salaires équitables aux travailleurs : Syndicat des Métallos

TORONTO--()--Les travailleuses et travailleurs en grève à l’usine d'emballage de bouteilles de Rexplas méritent une part des profits liés à la pandémie amassés par leur employeur grâce à eux, affirme le Syndicat des Métallos.

Après avoir travaillé sans relâche pendant la pandémie pour la société d'emballage de bouteilles rentable, les métallos chez Rexplas à Toronto ont rejeté une offre patronale sans hausse salariale la première année. Plusieurs des travailleuses et travailleurs gagnent à peine plus que le salaire minimum et doivent passer de longues heures dans les transports publics pour se rendre à leur travail.

Les 35 membres de la section locale 8300 des Métallos – un groupe composé principalement de femmes racialisées – sont en grève contre Rexplas depuis le 26 avril. Les travailleuses et travailleurs effectuent le contrôle qualité, l'emballage et l'expédition, et certains travaillent à l’usine depuis 35 ans.

Rexplas a enregistré un nombre de cas de COVID-19 mais n’a jamais fermé. Les travailleuses et travailleurs ont été exposés, au risque de leur vie, et ont continué à travailler tout au long de cette période.

Rexplas appartient au fonds de revenu Richards Packaging, une société qui a réalisé d’importants profits pendant la pandémie en 2020 :

Le fonds de revenu Richards Packaging :

  • A déclaré 69 millions de dollars de revenus supplémentaires en raison de la pandémie … mais propose à ses travailleurs chez Rexplas un nouveau contrat sans hausse salariale immédiate.
  • Bénéficiait d’une forte croissance de ses revenus même avant la pandémie … pourtant il propose à ses travailleurs chez Rexplas des augmentations salariales commençant à zéro.
  • Récompense ses cadres avec des primes énormes qui ont permis d’augmenter leur rémunération d’un pourcentage de 180 % en 2020 … pourtant il tente de forcer un contrat avec 0 % d’augmentation salariale pour les employés assidus chez Rexplas.

« Il est temps pour ces profiteurs de la pandémie de traiter ces travailleuses et travailleurs équitablement. Il est scandaleux que les cadres de la société se sentent autorisés à amasser tant d'argent, tout en exploitant les travailleuses et travailleurs qui sont responsables de leur succès », a déclaré Marty Warren, directeur du Syndicat des Métallos pour l'Ontario. « Des sociétés comme Rexplas et de nombreuses autres qui ont profité de la pandémie s'accaparent des richesses et cela est dégoutant. Il est temps pour Rexplas de retourner à la table de négociation et de négocier un contrat équitable qui ne commence pas à zéro. »

Voir une vidéo du piquet de grève : https://www.facebook.com/LabourCouncil/videos/on-strike-at-rexplas/807160766580143/

Reportage dans le Toronto Star, 1er juin 2021 : In weeks-long strike, employees at this Toronto factory say their wages should reflect essential work

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

Pour plus d’informations :
Marty Warren, directeur du Syndicat des Métallos pour l'Ontario, 416 243-8792
Thomas De Sousa, représentant syndical, 416 977-7274 poste 234, tdesousa@usw.ca
Shannon Devine, Communications des Métallos, 416 894-7118, sdevine@usw.ca

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Marty Warren, directeur du Syndicat des Métallos pour l'Ontario, 416 243-8792
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Shannon Devine, Communications des Métallos, 416 894-7118, sdevine@usw.ca