TORONTO--(BUSINESS WIRE)--À l’occasion du premier anniversaire de l’annonce d’une pandémie de COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé, les Métallos conjointement avec la population canadienne et mondiale honorent la mémoire des personnes qu’a emportées ce terrible virus.
Tout en reconnaissant les répercussions de la COVID-19 sur la vie de tous, nous fondons de grands espoirs sur la vaccination, qui représente la lumière au bout du tunnel. Nous nous réengageons à lutter en vue de combler les lacunes et régler les manques de soutien, de sécurité et d’égalité mis en lumière par la pandémie.
«Même si nous avons tous ressenti les effets de la COVID-19 d’une façon ou d’une autre, nous savons aussi qu’elle ne nous a pas tous frappés de manière égale. À maintes reprises, cette pandémie a fait ressortir l’inégalité au pays et nous avons constaté à quel point les mauvaises décisions de nos gouvernements ont fait en sorte que des travailleurs, des familles et des collectivités entières ont souffert beaucoup plus que d’autres», a déclaré le directeur national du Syndicat des Métallos Ken Neumann.
«Tout en pleurant les terribles pertes de vies survenues au cours de la dernière année et en réfléchissant aux répercussions de la pandémie, nous sommes conscients de l’urgence de militer en vue de changements qui assureront la sécurité des travailleurs et une plus grande équité au pays.»
Au Canada seulement, 22 000 personnes sont mortes et environ 900 000 ont contracté la COVID-19. Les travailleuses et travailleurs essentielles et de première ligne se composaient surtout de femmes, de personnes racisées et de jeunes qui, souvent, travaillent à temps partiel et occupent des emplois précaires.
«Bien qu’on ait demandé aux Canadiens de faire leur part en restant chez eux, un grand nombre de travailleurs partout au pays n’ont pas eu ce choix. Ils devaient se rendre au travail afin de nous maintenir en santé et alimentés, et d’empêcher la rupture des chaînes d’approvisionnement», a poursuivi Ken Neumann.
«Les belles paroles du gouvernement libéral fédéral et des responsables politiques canadiens n’aident aucunement ces personnes et toutes celles n’ayant pas les moyens de ne pas travailler. Elles ont besoin de congés de maladie payés et légiférés, de conditions de travail plus sécuritaires et de voir la fin de la discrimination structurelle, et tous les travailleurs doivent savoir qu’ils peuvent exercer leur droit de refuser un travail dangereux sans craindre de perdre leur emploi.»
Des milliers de Canadiennes et Canadiens ont perdu leur emploi et doivent maintenant composer avec les difficultés qu’entraîne l’incertitude économique. Les travailleuses ont particulièrement subi les contrecoups de la pandémie, par l’entremise de la répartition continuellement déséquilibrée des tâches ménagères et des pertes d’emplois inégales qui frappent davantage les femmes.
Depuis le début de la COVID-19, le Syndicat des Métallos revendique fermement la protection complète des travailleurs en service et des congés de maladie payés, tant à la table de négociation que sur le front législatif.
Le Syndicat des Métallos représente 225 000 membres au Canada, dans presque tous les secteurs de l’économie.
