Le Syndicat des Métallos rend hommage aux victimes lors du 29e anniversaire de la catastrophe de la mine de Westray

TORONTO--()--Au matin du 9 mai 1992, une explosion a frappé la mine de charbon de Westray à Plymouth, en Nouvelle-Écosse. L'explosion a emporté 26 mineurs et changé pour toujours la vie des habitants de Plymouth et de plusieurs communautés voisines.

L'enquête menée après la catastrophe a non seulement conclu que l'explosion était évitable, mais aussi qu'elle a été aggravée par le manque de mesures de prévention en santé et sécurité que les propriétaires et exploitants n'ont pas cherché à corriger durant les huit mois d'activité de la mine.

Le Syndicat des Métallos a été témoin de cette terrible injustice et s'est engagé à empêcher qu'une telle tragédie ne se reproduise. Après une décennie de lobbying, le syndicat est parvenu à convaincre le gouvernement fédéral de changer la loi pour que les employeurs puissent faire l'objet de poursuites criminelles en cas de décès de travailleurs en raison de négligence.

«Le Syndicat des Métallos a œuvré sans relâche pour que les législateurs et les organismes d'application prennent la loi Westray au sérieux, fait valoir Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos. Au Canada, 1 000 travailleurs perdent encore la vie chaque année, et plus de 260 000 souffrent de blessures souvent permanentes.»

«Durant la pandémie, nous avons vu des travailleuses et travailleurs, occupant pour beaucoup des emplois précaires, continuer à travailler même lorsqu’ils tombent malades. Une application stricte des protocoles COVID et des congés payés contribueraient grandement à protéger les travailleurs vulnérables et de première ligne», constate Marty Warren, directeur du District 6 des Métallos (provinces atlantique et Ontario).

À ce jour, le syndicat continue à lutter pour garantir que les employeurs soient tenus criminellement responsables en cas de blessures et de décès au travail.

«En ce 9 mai, nous nous souvenons de toutes les victimes de Westray, ainsi que de tous les travailleurs qui ont perdu la vie ou qui ont été handicapés parce que leurs employeurs ont refusé de mettre en place des mesures de santé et de sécurité sur le lieu de travail, déclare Stephen Hunt, directeur du District 3 des Métallos (l’Ouest du Canada). Nous continuerons à faire en sorte que les employeurs négligents fassent l'objet de poursuites criminelles jusqu'à ce qu'ils comprennent que la vie des travailleurs ne doit pas être considérée comme un coût pour l'entreprise.»

Dominic Lemieux, directeur québécois des Métallos (District 5), se dit préoccupé par le fait que cette année, l'anniversaire de la catastrophe de Westray coïncide avec un recul législatif considérable en matière de santé et sécurité au travail proposé par le projet de loi 59 du gouvernement CAQ au Québec.

«Dans tout le pays, les gouvernements doivent reconnaître leur responsabilité en termes de santé et sécurité des travailleurs. La prévention fonctionne lorsque les travailleurs et travailleuses sont impliqués, comme c’est le cas actuellement dans les lois québécoises. Il faut maintenant étendre les mécanismes de prévention aux 88 % de travailleurs non couverts, et non les affaiblir comme veut le faire le gouvernement de la CAQ», soutient Dominic Lemieux.

www.appliquezlaloi.ca

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos, 416 544-5951
Shannon Devine, communications du Syndicat des Métallos, 416 894-7118, sdevine@usw.ca

Contacts

Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos, 416 544-5951
Shannon Devine, communications du Syndicat des Métallos, 416 894-7118, sdevine@usw.ca