Un rapport de Clothesource montre que les ventes au détail ne baissent pas et ne se déplacent pas en ligne : les directeurs se laissent mal conseiller

OXFORD, Angleterre--()--Selon un nouveau rapport de Clothesource intitulé « The Emperors’ Clothes », les ventes au détail ne baissent pas, et elles ne quittent pas les boutiques physiques. Aussi bien l’Institut national de la statistique du Royaume-Uni que le Bureau du Recensement des États-Unis rapportent des ventes au détail plus importantes que jamais – les ventes dans les boutiques physiques continuent de croître chaque année. Les détaillants doivent juste compter sur leur propre compréhension des clients, reconquérir leur confiance en eux et redécouvrir leur frugalité traditionnelle.

Parmi les récents articles en couverture figurent Sears aux États-Unis, insinuant que sa faillite est proche, et John Lewis en Grande-Bretagne, dont les profits seraient en chute de 99 %. Mais les détaillants de vêtements bien gérés prospèrent. Primark ne cesse de se renforcer : les plus grands spécialistes de l'habillement des deux côtés de l’Atlantique (Inditex et TJX) viennent juste de relever leurs prévisions de ventes et de bénéfice.

Il n’est donc pas question d’achat du consommateur :

Le principal problème réside dans les directeurs, affirme Mike Flanagan, PDG de Clothesource, dans un nouveau rapport intitulé « The Emperors’ Clothes ». Ils ont perdu le contact avec leurs clients : « Les boutiques de vêtements continuent de viser les post-boomers – fauchés, endettés et dans des emplois précaires – alors que la plupart des dépenses dans les vêtements proviennent des personnes d'âge mûr », a-t-il ajouté. « Ils vendent de la mode lorsque leurs clients veulent juste des vêtements élégants qui s'ajustent bien. »

M. Flanagan ajoute :

« Le commerce de détail a été synonyme de frugalité. Mais ils ont dépensé d’énormes sommes dans une orgie d’ouvertures de nouveaux magasins. Ils versent trop aux actionnaires ou payent trop les cadres dirigeants. Ils embauchent des consultants pour des projets informatiques qui ne fonctionneront jamais mais qui inévitablement coûteront deux fois plus cher que prévu - et des comptables experts dans tout, sauf dans les audits fiables. Ils essaient d'économiser de l’argent aux mauvais endroits : la réduction des vendeurs en magasin a eu pour effet de réduire les compétences de vente et la pression sur les fournisseurs signifie que les boutiques de vêtements n’obtiennent pas les nouvelles idées dont elles ont besoin. »

Mais qu’en est-il d’Internet ? La vente en ligne est parfaite (et parfois moins chère) pour vendre certains biens. Mais pour ce qui concerne la vente de vêtements, Simon Irwin, courtier chez Credit Suisse, est d’accord avec M. Flanagan : « ne pas être en ligne est un avantage. » La part des ventes en ligne est infime chez les détaillants de vêtements qui réussissent le mieux : zéro chez Primark, seulement 1 % chez TJX et 10 % chez Inditex.

Quelle que soit leur façon d’utiliser l’Internet, les détaillants doivent compter sur leur propre compréhension des clients, reconquérir leur confiance en eux et redécouvrir leur frugalité traditionnelle pour éviter d’être le prochain article en couverture.

À propos de Clothesource

www.clothesource.net

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

Clothesource
Mike Flanagan (PDG)
+441608-810-153
ou
Liz Leffman (Présidente)
+447741-073-088

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