LONDRES et MILAN--(BUSINESS WIRE)--Elliott prend acte de la déclaration de Vivendi publiée le 5 septembre dernier. Elliott partage les préoccupations de Vivendi quant à l'évolution du cours de l'action de Telecom Italia ("TIM"), un problème récurrent qui persiste depuis des années. Mais Elliott est déçu de constater que Vivendi choisit de s'en prendre au management de TIM, à son conseil d'administration et à l'un de ses co-actionnaires plutôt que de s'efforcer de trouver des solutions constructives.
Vivendi semble avoir succombé au "court-termisme" qu'il dénonçait lui-même précédemment. Après un mandat de plusieurs années en tant qu'actionnaire majoritaire reconnu, Vivendi semble prêt à jeter définitivement l’opprobre sur le nouveau conseil d'administration de TIM quatre mois seulement après sa nomination. Comment Vivendi peut-il se dédouaner de ses responsabilités alors qu’il a été si longtemps aux affaires et que le nouveau conseil d'administration est en place depuis si peu de temps?
Vivendi critique également la gestion "désastreuse" de TIM. D'une part, nous ne sommes pas d'accord sur le fait que le management de TIM soit "désastreux", et d'autre part il convient de noter que le conseil d'administration indépendant de TIM n'a apporté aucun changement significatif à la direction: le conseil d'administration de Vivendi a nommé le président directeur général actuel, et le CEO et le directeur financier ont gardé leur poste.
Parmi certains commentaires trompeurs de son communiqué du 5 septembre, Vivendi affirme à tort qu'Elliott a "promis" de faire doubler le prix de l'action TIM. Elliott n'a pas fait, et ne fait pas, de "promesses" au marché. Il est vrai qu'Elliott avait proposé une évaluation du potentiel haussier du cours de l'action TIM à moyen terme, à condition qu'un conseil d'administration indépendant réformé adopte les recommandations d'Elliott en matière de création de valeur. À ce jour, le conseil n'a adopté aucune de ces recommandations. Au lieu de cela, le conseil a jusqu'à présent adhéré à la démarche de Vivendi. Comme l'a noté vendredi le président de TIM, Fulvio Conti, "nous exécutons un plan qui a été conçu et approuvé par [Vivendi] et promu par [Vivendi]."
Dans son communiqué du 5 septembre, Vivendi s'embrouille à nouveau sur le véritable rôle d'un actionnaire, affirmant qu'Elliott a pris le "contrôle" du Conseil. Elliott ne contrôle pas le conseil d'administration de TIM. L'approche de Vivendi en matière de gouvernance d'entreprise – et notamment son mépris total pour l'indépendance du conseil d'administration – est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles les actionnaires de TIM ont voté massivement en faveur d'un changement en début d'année.
Elliott encourage les actionnaires de TIM à laisser au nouveau conseil d'administration le temps de montrer qu'il est capable de créer de la valeur dans un environnement de toute évidence difficile pour les actions italiennes et les opérateurs télécoms en général. Vivendi dispose toujours d'une représentation significative au sein du conseil d'administration de TIM. Si Vivendi considère désormais que des idées neuves sont nécessaires, Elliott serait ravi de recevoir son aide pour promouvoir auprès du Conseil des solutions créatrices de valeur.
À propos d’Elliott
Elliott Management Corporation gère deux fonds multi-stratégie qui, ensemble, représentent approximativement 35 milliards de dollars d'actifs sous gestion. Son fonds phare, Elliott Associates, L.P., a été créé en 1977, ce qui en fait l'un des plus anciens fonds de son genre sous gestion continue. Parmi les investisseurs des fonds d'Elliott figurent des régimes de retraite, des fonds souverains, des fonds de dotation, des fondations, des fonds de fonds, et des employés de la société. Elliott Advisors (UK) Limited est une filiale d'Elliott Management Corporation.
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