Les doyens du Global Network l'affirment : les études de commerce international sont le meilleur antidote contre le nationalisme économique

NEW HAVEN, Conn.--()--Le Global Network for Advanced Management, réseau de 29 écoles de commerce international de premier rang vouées à l'innovation et à la création de valeur par le biais d'échanges et d'un engagement sans faille, célébrera son cinquième anniversaire en avril. À l'heure actuelle, les principes en vertu desquels le réseau a été fondé sont plus importants que jamais.

Le monde connaît actuellement une montée du populisme, du nationalisme économique ainsi que de la rhétorique antimondialisation. En dépit d'un tel climat, nous constatons que l'économie mondiale n'a jamais été aussi interconnectée. L'activité commerciale est de plus en plus mondialisée, les idées, les produits, le capital et les collaborateurs traversant en effet les frontières. Parallèlement, les grands défis - des changements climatiques à la stabilité financière en passant par la lutte contre les maladies incapacitantes - sont transnationaux de nature et ne peuvent être abordés sans le secteur privé. Les entreprises ne peuvent desservir l'ensemble des parties prenantes si les frontières sont fermées ou si on interdit à certaines catégories de personnes de les traverser en raison de leur pays d'origine ou de leurs croyances religieuses. Un engagement et des échanges internationaux ininterrompus sont primordiaux.

Aujourd'hui, les écoles appartenant au Global Network s'engagent conjointement à :

  • appréhender les défis manifestes auxquels les économies de marché sont confrontées à la suite des changements politiques ;
  • endosser la responsabilité de former des dirigeants raisonnables soucieux de créer de la valeur et de rendre les opportunités accessibles ;
  • défendre le droit de leurs étudiants, professeurs, diplômés et partenaires de connaissances de travailler et de participer librement à leurs programmes ; et
  • défendre les impacts positifs sur la société des échanges internationaux dans les domaines de l'enseignement et du commerce.

La puissance du Global Network réside dans sa capacité à exploiter diverses perspectives pour tenter d'apporter des réponses aux grandes questions internationales. Le Global Network connecte des étudiants, des professeurs et des diplômés du monde entier et leur permet d'améliorer leur efficacité par la compréhension des différences et des similitudes qui caractérisent leurs économies et sociétés respectives.

Depuis sa création il y a quelques années seulement, plus de 5 000 étudiants et professeurs de niveau master ont participé à des cours, échanges et projets en équipes virtuelles interécoles organisés par le Global Network. Le réseau a réalisé des études internationales sur des sujets de première importance parmi lesquels la durabilité et les obstacles auxquels les femmes accédant à des postes de direction doivent faire face. Des professeurs ont collaboré sur des thèmes comme l'entrepreneuriat international, la résilience urbaine et l'entreprise sociale. Des écoles membres ont mené conjointement des études de cas relatives à l'huile de palme en Indonésie, le secteur bancaire en Irlande, la production industrielle en Chine, l'agriculture au Mexique et la consultance en étude d'impact au Ghana. Nous sommes mus par notre engagement inébranlable en faveur de la formation de dirigeants à même de travailler efficacement au-delà des frontières, prêts à s'attaquer aux problèmes internationaux urgents et capables d'exceller aux plus hauts niveaux dans des contextes hétérogènes et complexes.

En notre qualité de doyens d'écoles appartenant au Global Network, nous déclarons que les moteurs fondamentaux du commerce international n'ont pas changé. La technologie continuera d'évoluer et de transformer les marchés et les sociétés. Les transferts transnationaux d'innovations et d'expertise se poursuivront également. Nous pensons que les pays choisissant de s'isoler courent à la ruine et à celle de leurs citoyens. C'est la raison pour laquelle nous réaffirmons notre engagement en faveur d'un enseignement collaboratif par delà les frontières et les cultures, permettant aux meilleurs et aux plus brillants d'acquérir et de maximiser leurs connaissances. De cette façon, nous continuerons à améliorer les résultats académiques et le développement professionnel de nos étudiants, à stimuler des innovations qui profitent aux entreprises et à la société et à contribuer à un monde meilleur.

Jikyeong Kang, président et doyen de l'Asian Institute of Management (Philippines)

Juan Pablo Murra Lascurain, doyen faisant fonction de l'EGADE Business School, Tecnológico de Monterrey (Mexique)

Jörg Rocholl, président de l'ESMT Berlin (Allemagne)

Luiz Artur Ledur Brito, doyen de la FGV Escola de Administração de Empresas de São Paulo (Brésil)

Xiongwen Lu, doyen de la School of Management, université Fudan (Chine)

Richard K. Lyons, doyen de la Haas School of Business, université de Californie à Berkeley (États-Unis)

Peter Todd, doyen d'HEC Paris (France)

Kazuo Ichijo, doyen de la Graduate School of International Corporate Strategy de l'université Hitotsubashi (Japon)

Kar Yan Tam, doyen de la Business School de l'université des sciences et technologies de Hong Kong (Chine)

Martin Boehm, doyen de l'IE Business School (Espagne)

Jean-François Manzoni, président de l'IMD (Suisse, Singapour)

Enrique Bolaños, président de l'INCAE Business School (Costa Rica, Nicaragua)

Ilian Mihov, doyen de l'INSEAD (France, Singapour, Abou Dabi)

Nida Bektaş, directeur général de la Graduate School of Business de l'université Koç (Turquie)

Enase Okonedo, doyen de la Lagos Business School, Pan-Atlantic University (Nigéria)

Naufel Vilcassim, directeur du département de gestion, London School of Economics and Political Science (Royaume-Uni)

Bernard Yeung, doyen de la Business School de l'université nationale de Singapour (Singapour)

José Miguel Sánchez Callejas, doyen de la School of Business de l'université pontificale catholique du Chili (Chili)

Jiye Mao, doyen de la School of Business de l'université Renmin de Chine (Chine)

Peter Tufano, doyen de la Saïd Business School, université d'Oxford (Royaume-Uni)

Robert Helsley, doyen de la Sauder School of Business, université de la Colombie-Britannique (Canada)

Choelsoon Park, doyen de la Business School de l'université nationale de Séoul (Corée du Sud)

Miriam Erez, vice-doyenne du Technion-Israel Institute of Technology (Israël)

Ciarán Ó hÓgartaigh, doyen de l'UCD Michael Smurfit Graduate Business School (Irlande)

Ari Kuncoro, doyen de la faculté d'économie de l'université d'Indonésie (Indonésie)

Mills Soko, directeur de la Graduate School of Business de l'université du Cap (Afrique du Sud)

Joshua Yindenaba Abor, doyen de la Business School de l'université du Ghana (Ghana)

Edward A. Snyder, doyen de la Yale School of Management (États-Unis)

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

Média :
Pour le Global Network for Advanced Management
Nathan Williams, 203-432-7817
nathan.williams@yale.edu

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