PRÉSENTATION ORALE À L’EULAR DES DONNÉES COMBINÉES SUR OTEZLA® (APREMILAST) DANS LE TRAITEMENT À LONG TERME DES ENTHÉSITES ET DACTYLITES

Les données sur OTEZLA® (aprémilast) ont montré des améliorations à 52 semaines dans le traitement des enthésites et dactylites

Les améliorations observées dans le traitement des enthésites et dactylites au bout de 52 semaines perduraient jusqu'à 104 semaines

PARIS--()--Celgene France, une filiale à part entière de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd'hui les conclusions d'une analyse post-hoc à long terme (sur 104 semaines) des données combinées du programme PALACE (essais cliniques de phase III) sur l'aprémilast. Les conclusions seront présentées lors du Congrès annuel de la Ligue européenne contre les rhumatismes (EULAR) à Rome, en Italie.

OTEZLA® est un inhibiteur oral de la phosphodiestérase 4 (PDE4) indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou d’intolérance aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie UVA + psoralène (PUVA thérapie), et seul ou en association avec un traitement de fond antirhumatismal (DMARD), dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez les patients adultes ayant présenté une réponse insuffisante ou une intolérance à un traitement de fond antérieur.

« La dactylite et l'enthésite sont des manifestations courantes et douloureuses du rhumatisme psoriasique qui peuvent être difficiles à traiter », a déclaré le Pr Dafna Gladman, de l'Université de Toronto. « OTEZLA® peut améliorer ces manifestations. »

Pr Gladman, l’investigateur principal de l’étude, présentera une analyse des données combinées issues des essais cliniques de phase III - PALACE 1, 2 et 3 - dans lesquels les patient ayant une enthésite et dactylite à l’inclusion ont pu être évalués pendant 104 semaines. Dans les études PALACE, les patients ont été répartis de manière randomisée pour recevoir 20 mg d'OTEZLA® deux fois par jour, 30 mg d'OTEZLA® deux fois par jour ou un placebo pendant les 16 premières semaines. Au bout de 16 semaines, les patients traités par placebo avec une réponse insuffisante ont été randomisés pour rejoindre l’un des deux groupes traités par Otezla®, tandis que les autres ont poursuivi le traitement par placebo jusqu’en semaine 24. Au bout de 24 semaines, les patients ont poursuivi le traitement sous OTEZLA® ou ont été randomisés sous OTEZLA®, à raison de 20 mg ou 30 mg deux fois par jour dans une étude ouverte à long terme. Bien que les enthésites et dactylites ne constituaient pas un critère de recrutement des patients dans l’étude, et que les patients n’aient pas été classés selon ces critères, environ 63% des patients (945/1 493) avaient une enthésite et 42% des patients (633/ 1493) avaient une dactylite à l’entrée dans l’étude. Une analyse post-hoc sur l’effet d’OTEZLA® dans le traitement des enthésites et dactylites a été réalisée à partir de données combinées observationnelles issues des essais PALACE 1, 2 et 3.

L’abstract présenté indique que l'administration de 30 mg d'OTEZLA® deux fois par jour aux patients souffrant d'enthésites (inflammation du point d'attache d'un tendon sur un os) ou de dactylites préexistantes (inflammation d'un doigt entier) — deux manifestations distinctes du rhumatisme psoriasique — a permis d'améliorer ces symptômes au bout de 52 semaines et jusqu’à 104 semaines. Chez les patients auxquels on a administré 30 mg d'OTEZLA® deux fois par jour, le score moyen de Maastricht pour l'enthésite associée à la spondylarthrite ankylosante (MASES) diminuait de 43,5 % au bout de 52 semaines (n=377) et de 57,5 % au bout de 104 semaines (n=302). Au bout de 52 semaines, 37,7 % des patients avaient atteint un score nul, indiquant une absence de douleur au niveau des points évalués, et 48,7 % des patients avaient atteint un score nul au bout de 104 semaines. L'administration de 30 mg d'OTEZLA® deux fois par jour a également permis d'observer une réduction moyenne de 67,9 % du nombre de dactylite au bout de 52 semaines (n=249) et une réduction de 80 % au bout de 104 semaines (n=200). Un compte de dactylite nul, indiquant l'absence de signes de dactylite, avait été atteint chez 67,5 % des patients au bout de 52 semaines, et chez 77,5 % des patients au bout de 104 semaines.

De la semaine 0 à la semaine 52, la plupart des événements indésirables signalés, apparaissant chez au moins 5% des patients traités par OTEZLA®, étaient des diarrhées, nausées, céphalées, , infections des voies aériennes supérieures et rhinopharyngites, avec des taux entre les 52ème et 104ème semaine de 2,9%, 1,8%, 3,0%, 6,5% et 5,8% respectivement. Aucun nouveau signal de tolérance n'a été identifié et aucune augmentation de l'incidence ou de la gravité des effets indésirables déjà connus n'a été observée dans le cadre d'un traitement prolongé.

À propos du programme PALACE

PALACE 1, 2 et 3 sont des études pivots de phase III, multicentriques, en double aveugle, contrôlées versus placebo, en parallèle, impliquant deux groupes de traitement actif. Environ 1 500 sujets ont été randomisés selon un ratio de 1:1:1 pour recevoir soit 20 mg d’ OTEZLA® 2x/jr, soit 30 mg d’ OTEZLA® 2x/jr, soit un placebo pendant 16 semaines. En semaine 16, les patients traités par placebo avec une réponse insuffisante ont été randomisés pour rejoindre l’un des deux groupes traités par OTEZLA®, tandis que les autres ont poursuivi le traitement par placebo jusqu’en semaine 24. Après la 24ème semaine, tous les patients ont commencé une phase de traitement actif ouvert de long terme. Les études PALACE 1,2 et 3 incluaient un large panel de patients atteints de rhumatisme psoriasique actif, comprenant des patients ayant été précédemment traités avec des DMARDs, et/ou des biologiques et des patients n’ayant pas répondu à un inhibiteur duTNFα.

Le critère d’évaluation principal des études PALACE 1, 2, 3 et 4 était une amélioration de 20 % du critère modifié de l’American College of Rheumatology (ACRm20) à la semaine 16. Les critères d’évaluation secondaires incluaient d’autres mesures des manifestations et symptômes du rhumatisme psoriasique, de la fonction physique et des résultats rapportés par les patients.

A ce jour, le programme PALACE est le plus important programme sur le rhumatisme psoriasique destiné à faire l'objet d'une soumission aux autorités réglementaires.

À propos d'OTEZLA®

L’aprémilast est une petite molécule prise par voie orale, inhibiteur de la phosphodiestérase 4 (PDE4), qui agit au niveau intracellulaire pour moduler un réseau de médiateurs pro-inflammatoires et anti-inflammatoires. OTEZLA® a été approuvé le 16 janvier 2015 par la Commission européenne (CE) dans deux indications thérapeutiques :

  • dans le traitement du psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou d’intolérance aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie UVA + psoralène (PUVA thérapie),
  • seul ou en association avec un traitement de fond antirhumatismal (DMARD), est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique (RP) actif chez les patients adultes ayant présenté une réponse insuffisante ou une intolérance à un traitement de fond antérieur.

IMPORTANTES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA SÉCURITÉ basées sur le résumé des caractéristiques du produit

Contre-indications

OTEZLA® (aprémilast) est contre-indiqué chez les patients ayant manifesté une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients contenus dans la formulation.

OTEZLA® est contre-indiqué durant la grossesse.

Mises en garde et précautions

Les patients présentant des problèmes héréditaires rares comme une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

La dose d’OTEZLA® doit être diminuée à 30 mg 1x/j chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère.

Perte de poids : La perte de poids moyenne observée chez les patients traités par l’aprémilast pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines a été de 1,99 kg. Au total, 14,3 % des patients traités par l’aprémilast ont présenté une perte de poids de 5 à 10 %, tandis qu’une perte de poids de plus de 10 % a été rapportée chez 5,7 % des patients. La perte de poids n’a eu de répercussions cliniques significatives chez aucun de ces patients. Au total chez 0,1 % des patients, le traitement par l’aprémilast a été arrêté en raison de l’effet indésirable de perte de poids. Le poids doit être contrôlé à intervalles réguliers chez les patients présentant une insuffisance pondérale lors de l’initiation du traitement. En cas de perte de poids inexpliquée et cliniquement significative, le patient doit être examiné par un praticien et l’arrêt du traitement doit être envisagé.

Grossesse : Toute grossesse doit être exclue avant l’initiation du traitement. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace afin d’éviter toute grossesse durant le traitement.

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les études cliniques de Phase III ont été les troubles d'ordre gastro-intestinal (GI), dont la diarrhée (15,7 %) et les nausées (13,9 %). Ces effets indésirables d’ordre GI étaient généralement de sévérité légère à modérée, avec 0,3 % des cas de diarrhée et 0,3 % des cas de nausées décrits comme sévères. Ces effets indésirables sont généralement survenus au cours des 2 premières semaines du traitement et se sont résolus en 4 semaines. Les autres effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : infections des voies respiratoires supérieures (8,4 %), céphalées (7,9 %) et céphalées de tension (7,2 %). Dans l’ensemble, les effets indésirables ont été en majorité considérés comme étant de sévérité légère ou modérée.

Les réactions indésirables les plus fréquents ayant conduit à l’arrêt du traitement au cours des 16 premières semaines de traitement ont été la diarrhée (1,7 %) et les nausées (1,5 %). L’incidence globale des effets indésirables graves a été faible et n’a pas montré d’atteinte de systèmes d’organes spécifiques. Des réactions d’hypersensibilité ont été observées peu fréquemment dans les études cliniques de l’aprémilast.

Pendant la période contrôlée versus placebo des études cliniques de phase III dans le psoriasis, une dépression a été rapportée chez 1,2 % des patients (14/1 184) traités par l’aprémilast versus 0,5 % des patients (2/418) recevant le placebo. Aucun de ces cas de dépression n’a été grave ni n’a entraîné la sortie de l’étude.

Populations particulières

Globalement, il n’a pas été observé dans les études cliniques de différences du profil de tolérance chez les patients âgés de 65 ans et plus et les adultes plus jeunes, âgés de moins de 65 ans.

Le profil de tolérance de l’aprémilast n’a pas été évalué chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de psoriasis avec une insuffisance hépatique.

La sécurité et l’efficacité de l’aprémilast chez les enfants âgés de 0 à 17 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

À propos de Celgene

Celgene Corporation, basée à Summit, dans l’État du New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée qui se consacre principalement à la découverte, au développement et à la commercialisation de médicaments innovants dans le traitement du cancer et des maladies inflammatoires notamment par la régulation des gènes et des protéines. Celgene France est une filiale à part entière de Celgene Corporation.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des résultats provenant d’abstracts publiés lors d’un congrès. Les résultats annoncés peuvent différer de ceux repris lors d’une future publication dans une revue à comité de lecture. Celgene n’assure aucune mise à jour d’un énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations ou d’événements futurs.

Contacts

Pour les demandes de renseignements :
Celgene Corporation
Investisseurs :
Patrick E. Flanigan III, 908-673-9969
Vice-président des relations avec les investisseurs
ou
Médias :
Catherine Cantone, 732-564-3592
Directrice des communications d'entreprise

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